Bien souvent perçue à tort par le grand public comme une vulgaire contrefaçon de Pokémon, la série Digimon continue d’attirer de nombreux enfants et adolescents au Japon et dans le monde entier, et est reconnue par les connaisseurs pour la qualité de sa série d’animation, qui ose aborder des thèmes bien plus adultes que son concurrent le plus direct (à condition, bien entendu, d’en regarder la version originale et non l’ultra-censurée version occidentale) ; ses jeux vidéo se sont d’ailleurs souvent aventurés hors des sentiers battus, à l’image du titre prévu pour cette année, Digimon Survive. Loin d’être un “simple” RPG tactique, le jeu de Witchcraft se veut être un vrai survival, où les personnages morts le resteront et où il faudra veiller sur la barre d’énergie de votre personnage, indispensable pour interagir avec vos monstres numériques. Le gameplay sera scindé en deux parties : scénario et combats. Les choix que vous ferez dans la première débloqueront des embranchements ayant des conséquences sur la seconde, et il a d’ores et déjà été annoncé que le le titre possèdera plusieurs fins.
Pour célébrer la sortie de ce nouvel épisode et les 20 années d’existence de la franchise, Bandai Namco a décidé de vous offrir de nouvelles infos et une rétrospective sur celle-ci sous la forme d’une vidéo d’une petite quinzaine de minutes qui fera remonter aux plus fans d’entre vous de bons – ou mauvais – souvenirs. Pour ma part, je me rappelle surtout du jeu Digimon World sur PS1 que je n’ai jamais fini parce qu’on ne pouvait rien faire d’autre durant les combats qu’encourager son monstre, qui finissait de toute façon par digivolver en amas putride par manque d’hygiène – ne me jugez pas, j’étais jeune. Pour ceux qui attendent Digimon Survive avec impatience, la vidéo ne vous donnera toujours pas de date de sortie mais vous offrira de brèves images de gameplay et des concept arts plutôt jolis. Malheureusement, ce Dev Diary n’est disponible qu’en anglais mais reste facilement compréhensible même aux plus allergiques à la langue de Shakespeare de par la présence de sous-titres et d’un contenu très visuel.
