couvpokemon
85%

Pokémon : Let’s Go, Pikachu/Évoli, attrapez-les tous ! – TEST

Fin 2018, après une année et demi de période faste, la Switch accueille ses premiers jeux Pokémon, mais pas n’importe lesquels. Intitulés Let’s Go, ces épisodes s’inscrivent dans la continuité de Pokémon GO, véritable carton des plateformes mobiles durant l’été 2016, mais pas seulement. Pokémon Let’s Go prend le pari d’élargir encore un peu plus le public visé par la licence de Game Freak, en proposant un remake de l’aventure des versions Rouge/Bleu/Jaune parues 20 ans auparavant. La volonté est claire : faire découvrir aux plus jeunes l’épopée initiale qui se déroulait dans Kanto. Mais à vouloir être accessible, Game Freak n’abandonne-t-il pas une partie des joueurs de niche avec ces opus ? Réponse maintenant !

[arve url=”https://www.youtube.com/watch?v=hwtWZ90M88c” /]

Mignon tout plein

La première chose qui frappe, dès le démarrage du jeu, c’est l’aspect très simple et coloré du titre. Les protagonistes du jeu, les villes, les buissons, tout est bien léché, brillant, et donne le sourire rien qu’en y jetant un coup d’oeil. Les habitués de la licence découvriront Kanto sous un autre jour, pour la première fois en vraie 3D. Si le remake des versions Argent/Or sur DS proposait déjà une refonte de Kanto, ici on voit vraiment l’aboutissement d’une vraie remise en question artistique sur le jeu. Entre les versions initiales et ces épisodes Let’s Go, Kanto s’affiche enfin comme un monde vivant et coloré, ce qu’il n’était pas forcément sur GameBoy et même sur Game Boy Advance avec Rouge Feu et Vert Feuille, la faute évidemment à une limitation technique qui aujourd’hui n’existe presque plus.

Dans Let’s Go, on ne sent aucun plafond de verre concernant la représentation de l’univers Pokémon : c’est tellement satisfaisant et soulageant de voir des Roucool voler dans les herbes alors qu’on se balade tranquillement, et de voir tous ces Pokémon vivre dans chacune de leur expression. Mention spéciale aux animations des Pokémon, notamment à celles d’Evoli et Pikachu, qui décrochent la palme de la “mignonesse”. Pikachu (et Évoli par la même occasion) est enfin ce qu’il a toujours été dans l’animé mais bien trop peu dans les jeux : un vrai compagnon de route. Bien sûr, Pokémon Jaune laissait déjà entrevoir cet aspect là, mais ici on a vraiment la sensation de faire corps avec son Pikachu/Évoli. Une interface est même prévue spécialement pour interagir avec son Pokémon partenaire, afin de le caresser et de lui donner à manger différentes baies. Il ne quittera plus votre casquette, et le jeu offre aussi d’autres spécificités liées à ce Pokémon très spécial. Par exemple, il est possible de l’appeler en combat par moments, afin d’obtenir un bonus de statistiques sur le Pokémon envoyé au combat. La PokéBall Plus participe aussi à cette relation dresseur/Pokémon partenaire en proposant au joueur de partir, une fois le jeu éteint, avec son Pokémon dans sa poche ! Il est possible de le faire avec n’importe quel Pokémon, mais le Pokémon partenaire est mis en évidence lorsque le joueur désire utiliser cette fonction, ce qui montre la mise en valeur de Pikachu et d’Évoli et toute l’importance de la relation dresseur/Pokémon partenaire au sein du jeu.

En somme, là où Pokémon Let’s Go réalise un tour de force, c’est qu’il donne une rampe d’accès sur cet aspect mignon et humain de la licence Pokémon, très souvent tourné à l’extrême dans les jeux spin-off parus jusqu’à maintenant, tout en conservant le coeur du jeu et le challenge inhérent aux épisodes de la saga principale. Petit bémol sur l’aspect visuel artistique cependant, on a l’impression d’être sur un jeu mobile par moments, à cause d’une patte artistique très générique et assez impersonnelle. Le constat est plutôt frappant quand on joue durant la même période à des jeux type “cartoon” sur téléphone, mais rassurez-vous, vous allez très vite passer outre.

Accessible à tous, est-ce un défaut ?

Pokémon Let’s Go a été vivement critiqué lors de son annonce pour un point fondamental : son accessibilité. Si le terme n’est pas péjoratif tel quel, quand il qualifie un nouvel épisode d’une licence apprécié par des joueurs de niche… il le devient rapidement. D’autant plus que l’on parle d’un remake des versions Rouge/Bleu/Jaune, les opus ayant introduit les Pokémon aux yeux du monde entier. Les mécaniques de jeu propre à la saga, l’univers si atypique, les musiques… pour bon nombre de joueurs, ces jeux restent cultes. Sur Let’s Go, on peut distinguer clairement deux approches : celle par ceux qui ont connu les jeux Game Boy / DS / 3DS, et celle des néophytes qui ont découvert le jeu via Pokémon GO il y a 2 ans.

Pour les anciens joueurs, il faudra faire preuve d’ouverture d’esprit sur pas mal de points. Le côté mignon du jeu a en effet pris la grande part du gâteau, et ça sera assez lassant de voir autant d’assistance pour un jeu qui à la base déjà plutôt accessible. Par exemple, il vous sera impossible de rentrer dans l’arène d’Argenta sans avoir sur vous un Pokémon Plante ou Eau. On peut aussi citer la grosse simplification des menus, comme la possibilité d’avoir plus de 6 Pokémon sur vous, ce qui rend le jeu beaucoup plus simple stratégiquement. Un des points les plus flagrants est peut être le fait que vous gagnez la majorité de votre expérience en capturant des Pokémon, mais nous y reviendront un peu plus loin. En tant qu’ancien joueur, il m’a fallu dès le départ voir Pokémon Let’s Go comme un jeu à part, tant les possibilités et les outils proposés étaient moins nombreux que ceux disponibles sur les versions classiques, mais passé ce cap là, vous vous rendrez compte que Pokémon Let’s Go est un jeu pouvant concerner aussi les joueurs de niche, et nous y reviendrons un peu plus tard.

Pour les nouveaux joueurs, ce jeu est du pain béni. Il offre un challenge bien plus complet que celui de Pokémon GO, tout en conservant quelques mécaniques propres à l’épisode mobile (les PC et la capture notamment). Cerise sur le gâteau, Let’s Go se déroule dans Kanto, la première aventure Pokémon jamais parue, ce qui en fait une parfaite porte d’entrée pour les néophytes, pour peut être leur donner envie de jouer à un jeu de la saga principale, qui lui sera plus complet. De plus, il est possible de faire l’aventure avec un ami sur Let’s Go, et de jouer entièrement à 2 tout au long du jeu. Là où les précédents opus se contentaient de fonctionnalités en ligne simples, ici on peut non seulement interagir avec les autres joueurs du monde entier mais également parcourir Kanto à leur côté en local, ce qui permet là aussi d’ouvrir la licence à des néophytes en faisant découvrir le jeu à un ami. La jouabilité à la PokéBall Plus apporte son lot d’originalités (nous y reviendrons), et si on ajoute à ça la connectivité avec Pokémon GO et les trognes de Pikachu et d’Évoli en jaquette, il est clair que ce jeu donne envie au plus grand nombre d’entre nous.

Au final, l’accessibilité pose-t-elle problème ? À mon sens pas du tout. Simplement parce que les joueurs néophytes pourront tranquillement découvrir une licence faisant partie intégrante de l’histoire de Nintendo, et se plonger dans cet univers si riche et si complet. De leur côté, les joueurs expérimentés devront faire preuve d’un minimum d’ouverture d’esprit, en ne considérant pas Let’s Go comme un épisode majeur, mais bien comme un “entre générations”. Et à ce titre là, ils seront sans aucun doute satisfaits. Quelque soit le type de joueur que vous êtes, je pense qu’un aspect du jeu unifiera tout le monde et suffira à classifier Let’s Go comme un épisode unique : il s’agit de la capture, qui joue un rôle central dans le gameplay, et qui constitue la véritable révolution de cet épisode.

La capture, l’essence du jeu

Impossible de ne pas s’arrêter sur cette évolution de gameplay. Apparue avec la sortie de Pokémon GO, le système de capture sur Let’s Go est presque identique à celui sur le jeu mobile. Jusqu’à maintenant, la capture des Pokémon était simplement l’utilisation des PokéBall durant un combat au tour par tour, et ce depuis les premières versions. En fonction de la PokéBall utilisée, le taux de capture variait alors, et tout était question de chance, ou presque. Pour capturer facilement un Pokémon adverse, il fallait l’affaiblir, et lui infliger un statut pour maximiser ce taux de capture. Dans les dernières versions de la saga principale, la capture rapporte des points d’expérience, et vous permet de gagner quelques niveaux, mais la source principale d’expérience restait les combats. Sur Pokémon GO, il fallait utiliser l’écran tactile pour lancer des PokéBall en rafale, et à la place de la barre de PV, un cercle apparaissait au niveau du Pokémon, en même temps que ce dernier bougeait. Plus le cercle était petit, plus la capture était probable et facile, et là aussi les bons lancers vous rapportaient de l’expérience, mais le système de jeu était tellement différent de la saga principale que ça n’était pas vraiment comparable.

Sur Let’s Go, le système de capture est très similaire à Pokémon GO, mais s’ancre dans un système de jeu similaire à ceux de la saga principale. Les combats contre les dresseurs sont semblables voire identiques à ceux des autres versions, mais la nouveauté réside dans la gestion des Pokémon sauvages. Désormais, il n’est plus possible de mettre KO un Pokémon sauvage : vous pouvez seulement le capturer ou faire fuite, à la façon Pokémon GO. A l’issue d’une capture, toute votre équipe gagne de l’expérience en fonction du niveau du Pokémon capturé : ainsi, votre équipe entière progresse au fur et à mesure que vous complétez votre Pokédex. Le point majeur est que vous n’avez pas besoin de jouer avec un Pokémon pour l’entrainer : à partir du moment où il est dans votre équipe, il pourra monter en niveau. C’est le même principe que le Multi-Exp dans les autres versions, à l’exception qu’ici l’augmentation d’expérience est beaucoup plus rapide, de sorte à ce que votre Pokémon principal n’aura jamais un énorme écart de niveau avec les autres Pokémon de l’équipe, ce qui fait qu’une fois en combat vous avez le choix entre de nombreux Pokémon puissants qui constituent votre équipe, sans aucun vrai effort d’entrainement au préalable. Qu’est-ce que ça change concrètement ? Et bien vous n’aurez pas besoin de faire de longues séances d’entrainement pour profiter pleinement du jeu.

Au delà du gameplay, le système de capture apporte une identité unique au jeu. Qu’on se le dise, le slogan “Attrapez-les tous !” n’a jamais été réellement le reflet de l’aventure à Kanto. En réalité, c’était de nombreux affrontements sauvages de Pokémon, afin de monter en niveau pour exploser tous les dresseurs qui passent. Mais tout ça se faisait avec une équipe de… 20, 30 Pokémon peut-être ? La vérité est que le joueur n’a jamais été dans l’obligation de capturer des Pokémon au cours de son aventure. Ici, c’est ce point fondamental qui change, car dans Let’s Go, si vous ne capturez pas, votre équipe se fera décimer. C’est avec cette innovation que tout le spectre du jeu change, et on se transforme en véritable chasseur de Pokémon. Grâce à ça, capturer 20 Roucool ne sera pas absurde, mais nécessaire. Compléter son Pokédex a aussi un intérêt en terme d’expérience, car capturer un nouveau Pokémon vous rapportera plus d’expérience que la capture d’un Pokémon déjà attrapé. Plus que ça même, il y a des Pokémon plus grands et plus petits que la normale, et l’expérience gagnée lors de la capture dépendra aussi de la taille du Pokémon capturé. Ainsi, pour une même espèce de Pokémon, il y a des sous groupes de Pokémon qui vaudront plus ou moins la peine d’être chassés. Vous l’avez compris : Pokémon Let’s Go marque le passage d’une ère de dresseurs surentrainés à une ère de dresseurs désireux de vouloir compléter leur Pokédex. N’est-ce pas la vraie essence de la saga au final, ce à côté de quoi Game Freak est toujours passé ? “Attrapez-les tous !” n’a jamais été aussi vrai que sur Pokémon Let’s Go, mais est-ce que les joueurs vétérans se contenteront de ça ?

Joueurs aguerris, vous êtes toujours là ?

Quand on parle des joueurs confirmés dans Pokémon, on arrive très vite à la notion de post-game. Car oui, l’aventure principale c’est bien, c’est plaisant, mais qu’est-ce qui fait qu’un joueur passe 20h ou 200h sur un jeu à long terme ? C’est évidemment les activités disponibles une fois la fin du jeu atteinte, et Pokémon Let’s Go n’échappe pas à la règle : il doit proposer du contenu en masse pour pouvoir satisfaire cette communauté aussi désireuse et massive que celle de Pokémon. Jusqu’à maintenant, le post-game sur les jeux de la saga principale se focalisait grossièrement sur 2 points principaux : la stratégie, complexe et demandant de l’implication et de la réflexion au joueur, et la chasse des Pokémon shiny, qui se base à la fois sur l’expérience du joueur mais aussi sur sa patience et sa chance.

Chaque jeu de la saga principale fournissait des outils pour permettre au joueur de s’améliorer en stratégie et d’aller plus loin que la simple aventure de la trame principale. Pour les néophytes, un Pokémon est de plus en plus puissant quand il monte de niveau, et il est judicieux d’utiliser des attaques de types contraires pour pouvoir toucher la faiblesse de l’ennemi. Mais cela va bien plus loin que ça en réalité. Le jeu possède tout un tas de paramètres par Pokémon, comme les EV, les IV, les natures, qui rentrent en compte dans le calcul de la puissance du Pokémon, et le joueur pouvait jusqu’à maintenant modifier de façon plus ou moins directe ces valeurs là. Sans rentrer dans les détails de la stratégie Pokémon avant Let’s Go, je vais simplement faire l’état des changements apportés par ces versions là.

Quand on regarde la fiche d’un Pokémon, on s’aperçoit que Let’s Go est un hybride entre les épisodes classiques et Pokémon GO, comme pour le système de capture. Ici, en plus des statistiques bien connues des joueurs confirmés (PV, Attaque, Attaque Spéciale, Défense, Défense Spéciale, Vitesse), on remarque la présence de PC (Points de Combat) déjà présents sur Let’s Go. Pour faire simple : ces PC sont un indicateur global de la puissance du Pokémon, et tiennent compte entre autres des statistiques détaillées du Pokémon. Les natures sont toujours présentes : elles sont représentées par une police rouge ou bleue sur une statistique, indiquant soit une baisse de 10% d’une valeur (bleue), soit une augmentation de 10% (rouge). Les IV (Individual Values) font aussi leur retour : ce sont des points attribués aléatoirement lors de la capture du Pokémon, dans chaque statistique, qui peuvent varier entre 0 et 31. Ils correspondent à un point dans chaque statistique au niveau 100. Alors, qu’est-ce qui change par rapport aux versions classiques finalement ? Et bien, on remarque les EV (Effort Values) ont disparu. Pour faire simple, ces points permettaient d’entrainer des Pokémon dans des statistiques précises. Ici, ils sont remplacés par des AV (Awakening Values), qui varient entre 0 et 200 pour chaque statistique. Une AV apporte un point dans une statistique, et elles s’obtiennent grâce aux bonbons dans le jeu. Il vous faudra utiliser différents bonbons en fonction du niveau de votre Pokémon, pour maximiser ces statistiques. Ce changement assez radical de système fait que vous pouvez avoir un Pokémon très puissant, même à bas niveau, à condition de le gaver de bonbons.

En ce qui concerne les shiny, Pokémon Let’s Go ne déroge pas à la règle et propose lui aussi un moyen de les chasser de façon plus efficace. Pour rappel, les Pokémon shiny sont des Pokémon ayant une couleur différente, qui sont très rares (1 chance sur 4096). Le moyen proposé ici par le jeu pour augmenter ce taux d’apparition est la chaîne de capture, un peu à la façon du PokéRadar sur les versions DS. Ici, vous devez enchaîner les captures de Pokémon à la suite, et pour chaque cap passé, le taux d’apparition des shiny augmentera. Par exemple, une fois 10 Pokémon capturés à la suite, vous aurez une chance sur 2048 de rencontrer un Pokémon chromatique. Un dernier point à noter aussi : le jeu propose le charme chromatique, un objet permettant d’augmenter les chances de trouver les Pokémon shiny. Le charme chromatique s’obtient en complétant le Pokédex de Kanto, autrement dit vous avez de quoi faire !

Pour finir sur le post-game, le jeu offrira la possibilité d’affronter des Maîtres Dresseurs après avoir battu la ligue Pokémon. Chaque Maître Dresseur est spécialisé dans une espèce de Pokémon, il vous faudra battre chacun d’entre eux pour venir à bout de ce challenge, de quoi vous occuper un petit moment.

La PokéBall Plus, l’accessoire qui change tout

Un point important que je voulais aborder était celui de la maniabilité. Ayant d’abord essayé le jeu avec le Joy-Con, mon regard sur le jeu était totalement différent. J’ai tout de suite senti la frustration de ne pas pouvoir utiliser ni la manette pro, ni les deux Joy-Con en même temps, mais j’ai du m’y résigner. Et très vite, j’ai trouvé que le positionnement des boutons par rapport au stick analogique n’était pas idéal du tout. Étant donné que tout le jeu est basé sur l’utilisation du stick (pas de croix directionnelle), vous passez en permanence du bouton A au stick analogique, ce qui devient vite fatiguant et inconfortable. Les lancers de PokéBall au Joy-Con sont aussi assez peu intuitifs. Souvent, sans trop savoir pourquoi, la PokéBall partait à l’opposé de la direction souhaitée, et je trouvais que le jeu était plutôt basique, fade. Puis j’ai reçu la PokéBall Plus.

Cette accessoire qui n’est quand même vraiment pas donné (comptez une cinquantaine d’euros) a complètement changé mon avis sur Pokémon Let’s Go et mon ressenti de joueur. Dès la première prise en main, j’étais heureux de voir une dragonne enfin bien pensée et adaptée à la prise en main, ni trop courte ni trop longue. J’ai eu peur en commençant à jouer, car l’objet ne propose que deux boutons : un sur le joystick (A), et un sur la tranche (B). Et finalement, quel bonheur. Le fait de placer le bouton A sous le stick fait qu’il n’y a plus aucun mouvement de pouce inutile, pour passer du joystick au bouton A, et réduit considérablement la fatigue. Mais la véritable plus-value se ressent lors des captures. La PokéBall Plus offre un confort de jeu incroyable lors des affrontements contre les Pokémon sauvages, et les lancers sont beaucoup plus intuitifs. De plus, elle propose des vibrations de qualité, et une LED qui indique si oui ou non le Pokémon a été capturé, un peu à la manière du Pokémon GO Plus pour Pokémon GO. Ces fonctionnalités font gagner de l’immersion au jeu, et on s’y prend tout de suite. Cerise sur le gâteau, la PokéBall Plus contient le Pokémon Mew, et vous pouvez emmener le Pokémon de votre choix avec vous partout une fois le jeu éteint. Elle inclut un podomètre : plus vous marchez, plus le Pokémon que vous avez décidé d’emporter montera en niveau lors de son retour dans le jeu. Il vous sera même possible de caresser votre Pokémon directement à partir de la PokéBall Plus.

C’est en voyant ces fonctionnalités et la synergie des phases de capture que j’ai réellement compris où le jeu voulait en venir : à partir du moment où j’ai pris cette PokéBall, je me suis vraiment senti comme un dresseur, et j’ai pu alors rentrer réellement dans le jeu, chose que je n’arrivais pas du tout à faire avec le jeu au Joy-Con.

"Attrapez-les tous !"
  • "Attrapez-les tous !" - 85%
    85%
85%

Résumé

Pokémon Let’s Go se place à mi chemin entre la saga principale et le phénomène Pokémon GO. Le pari était le suivant : concilier à la fois accessibilité pour les néophytes mais aussi contenu d’intérêt pour les joueurs confirmés, le tout dans une aventure qui met en avant pour la première fois la capture des Pokémon. Le résultat est bluffant, et si vous avez la chance de pouvoir prendre la PokéBall Plus, alors foncez et “Attrapez-les tous!”

0%
Note des lecteurs :
0% (0 votes)
Que pensez-vous de cette information ?
+1
0
+1
0
+1
0
+1
0
+1
0
Roms2332
35 articles

J’achète à peu près tout ce qui concerne Pokémon ou Mario. Je suis aussi fan de plateformer 3D à l’ancienne, de Spyro à Croc en passant par Ape Escape, quelque soit la console, je recherche juste du fun. Cordialement.

tipee

Publicité

(pour financer le site)


1 Commentaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Evoli13

Génial ! Je le veux 🙁