Bilan financier de Nintendo – rétrocompatibilité, plannings, développement …

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Comme souvent après son bilan financier, Nintendo donne quelques précisions sur les données communiquées la veille et donne quelques perspectives quant à l’avenir de la firme. Un futur évidemment placé sous le signe de la prochaine console, celle venant succéder à la Nintendo Switch. La firme est également revenue sur plusieurs détails de son bilan financier avec les performances de certaines séries, l’évolution du dématérialisé et des abonnements sur sa plateforme ou encore de l’expansion de la firme.

Quelques mots sur la “Nintendo Switch 2”

Commençons par le gros morceau de ces prises de paroles de Shuntaro Furukawa (PDG de Nintendo). Le président nous affirme que les jeux de la Nintendo Switch telle que nous la connaissons depuis 2017 seront compatibles avec la prochaine machine que sortira la marque. Sans préciser si cette compatibilité était réservée aux jeux achetés sur le Nintendo eShop, bien qu’il est peu probable que cela ne concerne pas également les jeux au format physique, tant ces derniers sont importants pour l’entreprise. Par ailleurs, les jeux ne seront pas les seuls à faire le voyage jusqu’à la prochaine console, puisque le service Nintendo Switch Online sera également de la partie. Pour finir, M. Furukawa maintient qu’aucun plan n’a changé en interne et que “ce qui succèdera à la Nintendo Switch” sera bien annoncé avant la fin de l’année fiscale, c’est-à-dire au maximum le 31 mars prochain.

Nintendo : un planning de sortie et des séries en réussite

Lorsqu’il s’agit d’expliquer le succès de sa console, Nintendo en revient à l’essentiel : les jeux. La stratégie d’avoir réuni les divisions “consoles portables” et “consoles de salon” a permis à la console hybride de jouir d’une ludothèque de jeux impressionnante, avec des licences autrefois réservés à l’un ou l’autre des supports. On peut par ailleurs voir un visuel des nombreux jeux sortis sur Switch depuis 2017, de manière très régulière. Notons qu’il s’agit des jeux édités par Nintendo au Japon, c’est pourquoi les titres peuvent être légèrement différents de la liste que l’on connaît en Europe (Mario + Lapins Crétins est édité par Nintendo au Japon et par Ubisoft chez nous, tandis que des titres comme Hyrule Warriors sont au crédit de Koei Tecmo sur l’archipel, mais bien Nintendo dans nos contrées).

En plus de ces informations, Nintendo prend le temps de revenir sur les performances de plusieurs de ses séries phares. On y voit notamment le total de ventes des différentes branches de la marque Mario, de la série Zelda ou encore Splatoon. On nous indique également que la franchise Pokémon est en passe (ce sera sans doute le cas après les fêtes) de passer la barre des 100 millions de ventes sur Switch ; une véritable réussite pour une série que beaucoup pensent en déclin, mais qui finalement ne cesse de s’étendre. Pour finir, la firme livre une comparaison des ventes de quelques séries secondaires comme Kirby, Pikmin ou Xenoblade Chronicles, en indiquant que les ventes sur Switch dépassent dans tous les cas les itérations précédentes de ces titres. Au-delà du succès indécent de la machine, c’est une véritable mise en avant de chacune de ses propriétés intellectuelles que Nintendo a réussi à réaliser durant l’ère Switch, une force qu’aucune marque de jeux-vidéo ne possède à l’heure actuelle.

Les revenus liés au dématérialisé

Depuis le début de l’ère Switch, la part du dématérialisé n’a cessé d’augmenter chez Nintendo. Dans le rapport d’aujourd’hui, on apprend que sur les prés de 450 milliards de yens engrangés par ce mode de consommation, la moitié proviennent de jeux uniquement disponibles sur le Nintendo eShop, des DLC ou encore de l’abonnement au Switch Online. L’autre moitié provient donc bien évidemment des jeux classiques, disponibles au format physique ou sur le store en ligne de la société. Pour finir, une petite donnée concernant l’abonnement au service en ligne : pas moins de 34 millions de personnes ont souscrit à un abonnement au 30 septembre dernier, un chiffre en baisse par rapport aux 40 millions d’abonnés de l’an dernier. Nintendo indique que la part de joueurs ayant craqué pour le pack additionnel augmente depuis son introduction, sans toutefois en exprimer la quantité.

Une entreprise en développement

Bien entendu, on ne produit par des jeux et des consoles sur Switch (ou la future console) comme c’était le cas il y a 10ans. Pour répondre à cette problématique, l’entreprise n’a cessé les recrutements pour atteindre aujourd’hui les 7 700 employés (par rapport aux 5 000 de 2017). Si cette augmentation est passée par quelques achats de studio comme Next level Games ou Shiver plus récemment, Nintendo continue de miser sur un développement contrôlé afin que chaque employé puisse saisir l’ADN de la marque.

S’étendre au-delà du jeu vidéo

Pour finir, Nintendo glisse un mot sur sa volonté d’étendre la portée des licences au-delà des sphères du jeu vidéo. Une stratégie qui a déjà commencé avec l’ouverture des parcs d’attractions et le premier film au cinéma. La firme inclut également les sorties sur mobile telles que Pikmin Bloom ou encore le récent Nintendo Museum à Kyoto. On peut par ailleurs ajouter Alarmo à cette liste de développement de la firme dans de nombreux univers encore non exploré à l’heure actuelle.

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Dams
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Etudiant en Biologie, Joueur avec une préférence pour Nintendo et plus particulièrement pour la licence Pokémon

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