Cette année 2024 a été sans nul doute l’une des plus catastrophiques pour le marché du jeu-vidéo du côté de l’humain. Bon nombre de personnes ont perdu leur emploi chez Microsoft, Playstation, Electronic Arts, Bungie, Sega, Activision Blizzard pour ne citer qu’eux, et très souvent dans des conditions peu respectables. Jusqu’alors, il semblait que Nintendo était l’une des seules grandes entreprises du domaine à ne pas faire de vagues ; jusqu’à peu ?
Avant propos : sachez que les informations proviennent du site Leak Press, un média récent ayant pour but de dénoncer des façons de faire abusives en matière de gestion des ressources humaines dans le domaine du jeu-vidéo. Il est difficile d’assurer la crédibilité de ce média, mais il est tout autant difficile de fermer les yeux sur ce que pointe Leak Press. Par ailleurs, nous avons traduit tant bien que mal le document du japonais en français, il est donc probable que certaines informations soient imprécises dans notre article. Gardez donc vos pincettes, et rappelez-vous que tout cela n’est pas encore confirmé officiellement.
Mise à jour du 30 octobre à 14h48 : selon Eurogamer, Nintendo aurait annoncé que les déclarations de Leak Press sont fausses. Bien évidemment, difficile de croire l’entreprise visée par l’accusation et nous ne sommes jamais à l’abri de la prise de paroles d’employé.es potentiellement concerné.es.
Mario Club Co., Ltd. pousserait des personnes vers la sortie
Ce n’est pas directement la société mère Nintendo qui est concernée, mais c’est tout comme. Si ce nom ne vous dit rien, sachez que Mario Club Co., Ltd. est une entreprise affiliée à Nintendo dont la mission est de tester et débuguer la plupart des jeux de big-N, particulièrement ceux de la licence Super Mario. Certains des jeux connus, selon Mario Fandom et Nintendo Fandom, pour avoir été testés par cette entreprise ne sont autres que Mario Kart 8, les New Super Mario Bros., plusieurs Paper Mario ou plus récemment The Legend of Zelda: Breath of the Wild.
Mais voilà que les équipes de Mario Club Co., Ltd. ne seraient plus totalement désirées. Selon Leak Press (voir “avant propos”), environ 150 des 400 employé.es de la filiale auraient été placées dans une salle d’expulsion. Ces salles ne sont ni plus ni moins que de petites pièces où les employé.es n’ont tout simplement rien à faire d’autre que de chercher un nouveau travail. Une façon de pousser au “bore-out” et à la démission, plutôt que de licencier et, par exemple, payer des indemnités.
Dans le cas de Mario Club Co., Ltd., la situation semble un peu différente : si l’on en croit les dires de Leak Press, des “employé.es modèles” et des “employé.es qui ne font pas leur travail” ou “causent des problèmes” sont mélangés dans une seule et même pièce, créant de grosses discordes, une “effusion de sang” selon le média, amenant même certaines personnes à développer des troubles mentaux. Dans le même temps, certains des employés poussés vers la sortie auraient un salaire moindre que les nouvelles recrues, au point où même après 20 ans d’expérience, il serait difficile pour certaines personnes de joindre les deux bouts. La politique consisterait donc à épuiser les employé.es au fil du temps et à réduire progressivement les effectifs en les faisant partir.
Si tout cela se confirme, c’est un gros coup dur du côté de Nintendo. Nos pensées vont évidemment aux personnes concernées par les licenciements abusifs, de plus en plus nombreuses dans le monde du jeu-vidéo.
“Ce n’est pas directement la société mère Nintendo qui est concernée, mais c’est tout comme”
Seul un employé qui a des fiches de paie Nintendo et un contrat de travail signé en CDI avec Nintendo est considéré employé Nintendo.
La sous-traitance reste de la sous-traitance… soit des freelances qui travaillent à leur compte soit des prestataires qui travaillent pour le compte de Nintendo mais qui sont rémunérés pat leur employeur (boite de prestations en contrat avec Nintendo)
Essayez svp, même pour des rumeurs d’être cohérents dans vos propos.
Ce n’est pas de la sous-traitance, puisque l’entreprise Mario Club Co., Ltd. appartient à Nintendo. La sous-traitance concerne des entreprises extérieures qui ont un contrat avec la première entreprise 🙂