City Driving Simulator, il va falloir repasser le code – TEST

City Driving Simulator Nintendo Switch
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C’est en parcourant l’eShop dans la section des nouvelles sorties que mon œil a été attiré par ce jeu. Etant plus jeune, j’ai passé beaucoup de temps sur des jeux mobiles Android dont le but était soit de garer un véhicule sur sa place de parking, bien souvent des voitures, soit de conduire dans un trafic urbain. Et comme bien souvent, les expériences passées amènent à la nostalgie et celle-ci nous simule l’effet du “c’était si bien avant” ; pris de cette nostalgie, je me suis donc intéressé à City Driving Simulator, disponible depuis le 26 juin sur Nintendo Switch. De prime abord, je n’ai pas réussi à craquer mais j’ai finalement eu la possibilité de tester le jeu grâce à une clé envoyée par l’éditeur. Est-ce que ma nostalgie avait vu juste ? Pas vraiment, à vrai dire.

Vous pouvez découvrir 25 minutes de gameplay de ce jeu sur la vidéo ci-dessous.

Une idée générale intéressante, mais un fond mal maîtrisé

Le but de City Driving Simulator est vu et revu sur mobile. Il est tout simplement demandé au joueur de terminer des parcours définis, le plus vite possible. En tout et pour tout, le jeu propose de conduire dix véhicules, allant de la simple citadine au poids lourd, en passant par un 4×4, un très long bus ou encore une voiture sportive. Chaque véhicule est quant à lui “divisé” en cinq parcours différents, amenant donc à un total de 50 défis à remplir. Nous le disions juste avant, le but de chaque course est approximativement la même : finir en allant le plus vite possible. Plus vous terminerez rapidement, plus votre score sera élevé et plus vous récolterez quelques deniers. Ceux-ci sont d’ailleurs indispensables pour débloquer le véhicule suivant ; au départ, vous n’allez pas vraiment vous en soucier, mais pour les derniers véhicules, le jeu apportera une dose de try hard vous poussant à faire vos meilleurs scores un peu partout pour récolter assez d’argent. Selon le véhicule, vous aurez néanmoins des subtilités : course d’obstacles, course “rapide”, checkpoints dans un temps imparti (pour le bus, chaque arrêt étant un checkpoint) ou encore se garer ici et là, parfois en marche avant, parfois en marche arrière.

Concrètement, l’idée générale est intéressante, bien que très peu novatrice. Mais le problème, c’est que le fond du jeu n’est clairement pas maîtrisé. Pour rappel, nous sommes ici dans un jeu de simulation de conduite urbaine et, si vous êtes déjà monté(e) dans une voiture, vous savez qu’il existe tout un règlement pour la conduite, l’aspect théorique de la chose : le code de la route. Ici, il est quasi inexistant et parfois, l’on vous pousse à ne pas du tout le respecter. D’une part, les véhicules ne sont pas dotés de clignotants ; l’immersion aurait déjà pu être meilleure et cela aurait potentiellement amené à une meilleure gestion de l’IA. Lorsque vous avez besoin de tourner, qu’importe que vous soyez prioritaire ou non, les autres véhicules continueront leur chemin. Avec une petite voiture ça n’est pas tant gênant, mais avec un bus de plusieurs mètres de long, c’est rapidement frustrant, d’autant plus que vos bolides disposent d’une jauge de vie. Si vous tapez trop de murs, de panneaux ou de véhicules, vous perdez et il faut tout recommencer, cela rendant d’ailleurs le jeu extrêmement punitif. D’autre part, les feux de signalisation, les stops et plus rarement les ronds points ne sont d’aucune utilité. Si pour ce dernier point le jeu vous oblige généralement à les prendre dans le bon sens, avec un système de route à suivre obligatoirement sous peine de devoir faire marche arrière, les feux ne sont qu’un obstacle insupportable. Nous le disions plus haut, le but est d’aller le plus vite possible, mais comment faire lorsqu’une voiture est arrêtée au feu rouge et qu’il est impossible de la contourner pour griller ce feu avec votre autobus ? Une seule chose à faire : foncer dans la voiture, gérée par cette IA ridicule, quitte à risquer de faire game over.

L’IA totalement écervelée dans City Driving Simulator

Cette IA est d’ailleurs totalement aux fraises, vous l’aurez deviné. Ces histoires de clignotants ou de feux ne sont pas les seules choses à reprocher au jeu, puisque les piétons ne sont pas plus intelligents que les conducteurs : si vous avez le malheur d’entrer sur un parking pendant qu’un piéton est sur le trottoir, il continuera son chemin jusqu’à se coller à votre véhicule pour enfin ne plus bouger. Conscience oblige, c’est assez difficile de reculer à toute vitesse et bousculer ce PNJ qui, rassurez-vous, restera bien droit sur ses jambes et ne subira évidemment aucun dégât. Tout comme les véhicules, les panneaux ou même les bancs et les luminaires qui seront indestructibles et même de vrais murs en béton ultra armé en ce qui concerne le mobilier urbain. Un simple panneau stop peut vous faire perdre, même avec un poids lourd.

La prise en main du jeu est assez étrange aux premiers abords : autant le volant affiché en bas à gauche de l’écran tourne bien en même temps que votre joystick, autant les véhicules quant à eux souffrent d’une sorte d’input-lag illogique, vous poussant lors des premières minutes à garder le joystick incliné plus longtemps et, bien évidemment, à vous prendre tous les murs du jeu. Néanmoins, une fois tout ceci bien enregistré dans notre cerveau, la prise en main est un peu plus simple. Fort heureusement à vrai dire, puisque le jeu vous force à être le plus précis possible : faites marche arrière une fois et vous savez que vous réduisez considérablement vos chances de décrocher la médaille d’or.

Fort heureusement, tous ces illogismes m’ont fait sourire plus de fois que je n’ai pu râler contre le jeu. Cinq circuits avec un véhicule, c’est ce qu’il faut pour le prendre en main et passer au-dessus des difficultés, tout en évitant d’être trop énervé ; bien que deux des véhicules étaient particulièrement frustrants, à savoir une voiture pensée pour la rapidité (chose totalement incompatible avec les contrôles et l’IA) et un autobus extrêmement lent dont je me pose même la question de sa légalité en pleine ville.

Une technique discutable

Vous vous en doutiez sans doute en lisant les lignes concernant le gameplay mais nous allons clarifier les choses : oui, City Driving Simulator est mou du genou niveau technique. Pour autant, il ne subit pas de ralentissements. Mais il est tout de même particulièrement pauvre visuellement, la distance d’affichage est assez bonne pour voir la route mais trop mauvaise pour afficher les bâtiments au loin qui, malgré leur niveau de détails digne d’un jeu mobile de 2014, ont tendance à s’afficher d’un coup sur votre écran. Les véhicules ne sont pas laids mais ne sont pas particulièrement bien modélisés et l’environnement est très “simulator-like”, à savoir très pauvre. Le jeu n’est pas comme Ark une catastrophe sans nom visuellement, mais il proposera le strict minimum.

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City Driving Simulator, il va falloir repasser le code - TEST
  • Permis retiré et véhicule immobilisé - 35%
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Permis retiré et véhicule immobilisé

Non, franchement, ce n’est pas bon. Bien que le jeu soit assez chronophage et que j’ai réussi à le terminer (il m’a fallu approximativement trois heures, voire quatre), je ne peux en conclure qu’il s’agisse là d’un bon jeu. L’idée générale est bonne bien que très classique et nous pouvons dire que “ça fait le travail”, mais qu’un format “jeu mobile” avec (à la limite) des publicités aurait été plus logique. Ici, le joueur paie 11,99€ pour un jeu qui ne se contente de proposer que le strict minimum, à savoir 50 niveaux et 10 véhicules, avec des contrôles, une physique et une technique qui permet d’aller au bout des courses, sans plus. Pas de gestion du trafic, pas de code de la route, aucun réalisme sur les impacts, même pas de klaxon pour s’amuser durant de longues minutes à interpeller tout le monde dans la ville. Je n’ai pas passé un mauvais moment, mais je suis loin d’avoir été subjugué. Si vous souhaitez vous le procurer, attendez une promotion.

Les +

  • Le jeu fonctionne, c’est déjà ça
  • Une part de nostalgie qui m’a fait jouer jusqu’au bout
  • L’occasion de découvrir les différences entre tous ces véhicules
  • Jouable à la manette ou à l’écran tactile

Les -

  • Une IA complètement aux fraises et particulièrement frustrante
  • Une physique parfois très bizarre
  • Le jeu propose un système de reset automatique si vous êtes bloqué(e)s, mais ça ne fonctionne pas toujours
  • Le code de la route n’existe pas du tout dans ce jeu de simulation de conduite urbaine
  • Parfois trop difficile, justement à cause des points abordés ci-dessous
  • La gestion marche arrière / marche avant se fait avec les boutons “X” et “Y”, comme dans absolument aucun autre jeu
  • Un mode “libre” totalement inutile
  • Pas de klaxon (franchement, ça aurait rajouté une dose de fun)
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DesBen
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Benjamin DESTREBECQ - Joueur de 29 ans, fondateur du site Switch-Actu.fr, je suis passionné par le jeu-vidéo depuis The Legend of Zelda: Ocarina of Time. Je joue sur Nintendo Switch, Xbox One, PlayStation 5, parfois sur mon smartphone. Rédacteur freelance, j'ai également un certain affect pour le webdesign, à mon niveau.

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jul

bonjours jaimerais savoir si le jeux est compatible volant mario kart merci bien !