Link's Awakening Nintendo Switch

Notre premier avis sur The Legend of Zelda: Link’s Awakening

Ce 21 juin 2019, premier jour de l’été et fête de la musique, certains membres de l’équipe de Switch-Actu se sont rendus à Paris pour tester les prochains jeux à venir sur Nintendo Switch. Dans cette liste, nous y retrouvons – évidemment – le jeu The Legend of Zelda: Link’s Awakening, remake du titre du même nom paru à l’origine sur GameBoy en 1993, soit il y a 26 ans. Son remake HD et refait à neuf visuellement parlant est prévu pour cette année sur la console hybride de Nintendo, précisément pour le 20 septembre.

La version démonstration du jeu, limitée à un quart d’heure maximum, amenait le joueur directement au début de l’aventure après le naufrage de Link. Une fois le jeu lancé, nous avons évidemment droit dans les secondes qui suivent à un superbe bouclier hylien, gracieusement rendu par un monsieur au fort accent (en tous cas écrit, puisqu’aucune voix n’est présente dans le jeu, comme à l’époque) nous expliquant que not’ nom était marqué sur l’bouclier. Vous serez amenés à chercher l’épée se trouvant sur la plage, tout en esquivant ou repoussant les différents ennemis présents sur votre route. Une fois la précieuse récupérée, maître Hibou (aka Kaepora Gaebora) viendra vous faire un petit discours vous expliquant où aller maintenant : rendez-vous dans la Forêt Enchantée. L’aventure commence vraiment, vous aurez affaire à vos premiers combats, vos premières réflexions, vos premiers doutes. Bien entendu, rien de tout cela n’est – pour l’heure – bien compliqué, le début d’un Zelda est toujours une phase d’apprentissage douce et Link’s Awakening ne déroge pas à la règle.

Désolé pour les soucis techniques rencontrés (mise au point automatique, etc). Le contenu a été filmé avec un téléphone vraiment pas fifou.

Nouveautés … et anciennetés

Malgré son aspect portage plus que remake par moments, le titre a réussi à se doter de nouveautés en accord avec le jeu-vidéo actuel. Si les menus et commandes étaient parfois un peu rustres à l’époque, Nintendo a pensé à ajouter des choses qui seront très pratiques tout au long de l’aventure. Avant tout, la carte du monde est accessible à tout moment en pressant la touche “ “, permettant de s’y retrouver plus facilement lorsqu’on nous dit d’aller sur la plage, par exemple. Pour celles et ceux qui n’arrivent jamais à se concentrer sur ce que vous disent les PNJ, un mode souvenir est accessible via le menu, proposant de ré-écouter les différents dialogues du jeu, dont les indications données par exemple par le maître Hibou. La prise en main générale a été améliorée grâce au mapping du jeu (disposition des boutons) : le bouclier s’utilise avec une gâchette, l’épée à un autre bouton, et les touches X et Y sont dédiées aux autres objets à équiper.

Si nous n’avons pas ici un jeu à la Breath of the Wild, ce qui est évident au cas où vous en doutiez, il faut tout de même avouer que le déplacement de Link reste assez brut de décoffrage contrairement à ce qui a été fait sur A Link Between Worlds. À l’instar du jeu d’origine, il n’est pas possible de faire tourner notre Hylien à 360° tout en douceur, il faudra le déplacer dans certains angles (90°, 45°, 0°, etc). Je m’y attendais un peu, mais c’est tout de même dommage de ne pas avoir lissé cela. D’autre part, et cela ne se voit malheureusement pas en vidéo, mais cette version TV du jeu – la seule à laquelle nous avons pu jouer – est un peu inquiétante sur la fluidité du titre. Il n’a réellement pas été rare que je sois confronté à une baisse d’images par secondes, surtout au sein du village ou sur la plage. La forêt et le donjon, de mémoire, n’ont pas été impactés de la sorte. Évidemment, il s’agissait là d’une version de démonstration non définitive ne reflétant pas totalement le jeu final.

Néanmoins, l’énorme point fort du jeu, c’est sans nul doute sa direction artistique. Si certaines personnes ont pu avoir peur lorsque Nintendo a levé le voile sur ce remake, nous tenons à vous rassurer : tout est du plus bel effet dans The Legend of Zelda: Link’s Awakening sur Nintendo Switch. Qu’il s’agisse de l’effet de miniaturisation (avec du flou au premier plan et en arrière plan) léger mais visuellement intéressant, ou tout simplement de l’habillage général, tout est parfaitement réussi. Il reste simple de retoucher un jeu en gardant ses mécaniques et son gameplay d’origine (contrairement à Final Fantasy VII par exemple), et c’est sans doute pour cela que Nintendo a pu se concentrer sur l’aspect modélisation, très réussi.


Notre attente : 85%

Il faut le dire, la sortie d’un jeu Zelda, c’est toujours quelque chose. Si l’attente est à son comble lorsqu’il s’agit d’un épisode inédit, celle pour des remake ou remaster reste tout de même très haute. Avec un visuel géré aux petits oignons et l’assurance de jouer à un jeu que l’on sait déjà excellent, The Legend of Zelda: Link’s Awakening s’est déroulé un vrai tapis rouge. Néanmoins, le côté purement technique fait toujours un peu peur pour l’heure, espérons que tout cela sera corrigé pour le 20 septembre 2019.

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DesBen
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Benjamin DESTREBECQ - Joueur de 29 ans, fondateur du site Switch-Actu.fr, je suis passionné par le jeu-vidéo depuis The Legend of Zelda: Ocarina of Time. Je joue sur Nintendo Switch, Xbox One, PlayStation 5, parfois sur mon smartphone. Rédacteur freelance, j'ai également un certain affect pour le webdesign, à mon niveau.

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