Avec la publication de ses résultats financiers, Nintendo n’a, une fois n’est pas coutume, pas été avare en annonces en tous genres. Outre l’objectif annoncé d’écouler 15 millions de Switch 2 durant l’année fiscale actuelle (d’avril 2025 à mars 2026 inclus), l’entreprise a commenté le prix de lancement de la console par l’intermédiaire de son PDG, Shuntaro Furukawa. Ce dernier a ainsi esquissé la possibilité d’évolutions futures du prix de la Switch 2, en fonction de la conjoncture économique mondiale. Il évoque plus spécifiquement les droits de douane, sujet très commenté suite aux annonces contradictoires du président américain réélu Donald Trump ces dernières semaines. Voici sa déclaration sur le sujet :
Notre politique consiste à intégrer les tarifs douaniers dans les coûts de production lorsque nous fixons nos prix dans un pays ou une région du monde donnée, les incluant donc à ces prix. Si les droits de douane évoluent de manière significative, nous envisagerons d’ajuster nos prix après avoir pris en compte plusieurs facteurs.
Suite à l’annonce de Donald Trump d’une suspension de ses hausses de tarifs douaniers pour une durée de 90 jours, hormis pour la Chine, Nintendo a privilégié des lots de consoles assemblées au Vietnam plutôt qu’en Chine pour fournir le marché américain au lancement de la Switch 2. Seulement, cette suspension est censée se terminer durant le mois de juillet 2025. Furukawa a précisé dans ses déclarations que « la priorité est pour le moment de populariser rapidement la Switch 2 » auprès des consommateurs. On peut donc supposer que les premiers mois post-lancement ne verront peut-être pas le bras de fer engagé entre Washington et Pékin se répercuter directement sur les prix de la Switch 2.
Cela étant dit, il n’apparaît donc pas exclu que le prix de la console puisse augmenter à moyen et long terme. Les deux autres constructeurs majeurs de l’industrie ont d’ailleurs suivi cette voie très récemment pour la PlayStation 5 et les Xbox Series X et S. Sony a prétexté un « contexte économique difficile » et une « forte inflation et des taux de change instables » là où Microsoft a blâmé les « conditions difficiles » du marché et une « augmentation des coûts de production ».