La seconde guerre mondiale est une période de l’histoire humaine particulièrement tragique et délicate à raconter. Mais il nécessaire d’en parler, de la conter, ne serait-ce que pour garder en mémoire nos erreurs du passé et construire un avenir bien meilleur, même si l’être humain est particulièrement doué pour oublier. Torn Away nous propose de vivre cette horrible guerre à travers les yeux d’une enfant de dix ans, prête à tout pour survivre et retrouver la douce chaleur de son foyer. Embarquées vers les camps, Asya et sa mère deviennent des Osterbaiters et sont forcées de travailler dans les conditions inhumaines propres à ces environnements hostiles. Après plusieurs mois de dur labeur, la petite fille parvient tout de même à s’enfuir.
C’est donc dans un contraste saisissant, celui de l’innocence d’une enfant dont les seules occupations étaient de construire des bateaux en papier ou de jouer en compagnie de ses amis, avec celui de la dure réalité d’une guerre meurtrière, que l’action du jeu prend place et c’est ce que cherche à dénonncer le studio Perelesoq. Le joueur devra accompagner Asya dans son errance à travers l’Allemagne et la Pologne pour retrouver sa maison. Pour y arriver, le studio n’hésite pas à mettre en avant une multitude de gameplay différents. Que ce soit à travers une quinzaine de mini-jeux aux mécanismes décrits comme uniques, des phases de plateformes utilisant des composantes d’infiltration ou des séquences cinématographiques à la première personne, Torn Away semble proposer des situations bien variées. Le joueur sera également amené à découvrir l’histoire touchante des victimes injustes de cette guerre, ceux qui avaient une vie, un travail et une famille. Il pourra également parcourir le journal d’Asya pour relire l’histoire à travers des fragments de souvenirs.
Disponible depuis le 03 février sur l’eShop de la Nintendo Switch, OverGamez, l’éditeur du jeu, publie le trailer de lancement.