La Nintendo Switch 2 est, pour les joueuses et joueurs de sa grande soeur, la promesse de nouveaux jeux et d’une puissance bien supérieure. De ce fait, l’on s’attend forcément à profiter d’expérience fluides, visuellement très propres et, bien entendu, toujours aussi amusantes. Si les deux deniers points ne sont plus à prouver chez Nintendo, le premier pourrait encore être mis à mal sur certains projets, comme Donkey Kong Bananza.
C’est malheureux, mais c’est assumé. Lors des démonstrations du jeu proposées à travers le monde (et plus récemment à la Japan Expo), bien des personnes avaient pu remarquer quelques petits problèmes de framerate. En clair, selon les actions effectuées en jeu, le nombre d’images par seconde pouvait varier, généralement à la baisse. Sans que ce ne soit particulièrement problématique (nous ne sommes pas au point de la forêt de Breath of the Wild sur Switch première du nom), c’est évidemment étonnant et frustrant pour un jeu exclusif à la console, qui plus est développé par Nintendo.
Si l’on en apprend plus sur le jeu, son développement débuté sur Switch 1 et les technologies utilisées dans le dernier volume de la série « Les développeurs ont la parole » sur le site de Nintendo, c’est du côté de Video Games Chronicle qu’il faut se pencher quant au fameux framerate. Au cours d’une interview, Kazuya Takahashi (l’un des directeurs du jeu) explique que le jeu peut connaître des sautes de fluidité, mais que c’est un problème connu et assumé :
Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte. Premièrement, nous avons intentionnellement utilisé des effets comme le hit-stop et le ralenti pour accentuer les impacts. Deuxièmement, grâce à la technologie voxel, l’environnement subit parfois des changements et des destructions majeurs. »
Nous sommes conscients que les performances peuvent légèrement baisser à ces moments-là. Cependant, comme vous le dites, le jeu est globalement fluide et, lorsque des changements importants surviennent, nous avons privilégié le plaisir et la jouabilité.
Nous préférerons toujours un jeu agréable à jouer et fun, quitte à avoir des problèmes de performances, qu’un jeu qui sacrifie trop d’idées, rendant le tout moins savoureux. Mais forcément, cela fait un peu tâche pour le premier grand plateformer de la Nintendo Switch 2. Reste maintenant à savoir pourquoi exactement la carte avait tendance elle aussi à « ramer », tout du moins dans la démo. Malgré tout, le jeu est annoncé en 60 FPS selon les articles publiés ce jour sur le site de Nintendo.
