Après trois ans sur le marché et de nombreux jeux marquants, il est temps de dresser un bilan à propos de la Nintendo Switch. Si le concept de la machine a tout de suite été compris par tout le monde, de nombreuses personnes doutaient de son véritable potentiel. Il faut dire qu’après l’échec commercial de la Wii U, tout restait à prouver pour Nintendo. Discutons donc des forces et des faiblesses de la console après ses trois premières années de vie, entre franche réussite et fonctionnalités absentes de la machine.
Tout d’abord, du point de vue des ventes, le succès de la dernière-née de Nintendo n’est plus à prouver : plus de 52 millions de machines ont été vendus à travers le monde. On dénombre également de nombreux jeux au-delà des 10 millions d’exemplaires vendus avec par exemple Mario Kart 8 Deluxe, Super Smash Bros. Ultimate ou encore Pokémon Epée et Bouclier qui ont atteint ce nombre en seulement deux mois. Concernant le concept, celui-ci semble avoir été compris par l’ensemble des joueurs : le principe de pouvoir «Switcher» entre le mode TV et le mode portable est devenu un argument de vente pour nombre de jeux indépendants, mais également pour des AAA et ce même en dépit d’une technique moindre en comparaison avec la concurrence. Du côté critique, nombre de jeux ont été salués de part leur indéniable qualité indéniable, comme évidemment The Legend of Zelda: Breath of the Wild, Super Mario Odyssey ou encore Fire Emblem Three Houses.
Les rédacteurs de Switch-Actu vont profiter de ce troisième anniversaire de la Nintendo Switch pour revenir sur les moments les plus marquants qu’ils ont pu vivre en sa compagnie.
Compte-rendu des 3 ans de la Nintendo Switch par les rédacteurs de Switch-Actu
Bilan de Giomosby : Un premier aperçu d’une console et d’un jeu
Rappelons-nous : nous sommes au mois d’octobre 2016 et Nintendo nous montre enfin à quoi ressemblera sa prochaine console. Trois minutes et trente-sept secondes de vidéo plus tard, le produit m’était vendu. Contrairement à la Wii U, le concept était clair et très séduisant : la possibilité de jouer aux mêmes jeux en portable et sur sa TV. Tout simplement. Quelle meilleure façon de jouer aux jeux vidéo pour un adulte actif ? L’idée était géniale, et l’emballage parfait : la vidéo montre les différents usages de la Switch, le format cartouche des jeux, et même le logo (et son petit “clic” caractéristique) arrive à nous faire comprendre le principe de la dernière-née de Nintendo. Avant de pouvoir, enfin, acquérir une Switch, j’ai regardé cette vidéo maintes et maintes fois. Je me suis tellement hypé que je ne pouvais qu’être déçu. Et pourtant, la qualité du produit fini fit que ne le fut pas. Mon aventure sur Switch-Actu commence par l’amour de la Switch, et c’est aussi pourquoi cette petite vidéo m’est si chère.
Alors que j’avais adoré l’opus original, Xenoblade Chronicles 2 ne m’attirait que moyennement. Je dois l’admettre, j’ai été refroidi par les mauvaises critiques et le fan service qui semblait un peu trop présent. “Et pourtant…”, comme dirait Aznavour. Un ami m’a conseillé le jeu, entamant une campagne de lobbying de plusieurs semaines destinée à me le faire acheter. J’ai plongé : j’ai tout de suite, malgré les quelques défauts de doublage, trouvé les personnages attachants. Mais le reste du jeu ne me vendait pas du rêve. Puis je suis arrivé à Gormott : ses animaux se baladant en liberté, la beauté du paysage, le level design absolument parfait (pas étonnant de voir que Monolith a aidé Nintendo à ce niveau sur Breath of the Wild), et, aussi, le thème musical incroyable (qui est, pourtant, loin d’être le meilleur du jeu). Je suis tombé amoureux de Xenoblade Chronicles 2 à ce moment là, refusant de jouer à autre chose avant d’avoir fini ce jeu magnifique, dans lequel j’aime encore me replonger de temps à autre. Quel chef-d’oeuvre.
J’ai réfléchi et réfléchi à ce que je voulais pour le futur de la Switch, et mes camarades ont fait de bonnes suggestions. Mais finalement, il faut le dire, je n’attends rien. Ou plutôt, je fais confiance à Nintendo pour continuer sur la lancée et proposer sur la console hybride des titres incroyables, sans compromission sur la qualité, le tout en alternant jeux de niche et plus grand public et en continuer à attirer les éditeurs tiers et indépendants. Plus le public sera large, plus la console se vendra ; plus la console se vendra, plus nous aurons droit à de bons jeux dessus. Jusqu’ici, la stratégie du constructeur s’est révélée très payante, et je ne m’attends qu’à une poursuite de celle-ci sur le long terme, afin que nous ayons le plus de bonheur possible avec notre chère Nintendo Switch.
Bilan de LatoJuana : Un trailer, une cérémonie et un espoir de mise à jour
Je ne serai guère original dans ce premier moment marquant, mais il revêt tout de même une valeur toute particulière pour moi. Surexcité à l’idée d’en savoir un peu plus sur la Nintendo Switch après 3 mois (!) de silence complet de Nintendo depuis l’annonce de la console faite en octobre, je m’étais branché sur la conférence de présentation faite en direct de Tokyo. Au cours de cette conférence, j’ai trouvé de nombreux moments fort sympathiques (notamment l’annonce d’ARMS et de Splatoon 2), mais j’avais été globalement un peu déçu surtout vis-à-vis des éditeurs tiers qui semblaient encore bien frileux à l’idée d’investir dans la petite dernière de Nintendo. Je me souviens surtout du représentant d’EA et de sa tête de six pieds de long qui annonçait presque à contrecœur l’arrivée de FIFA ! En bref, ces petits désagréments certes légers mais présents jetaient une ombre très malvenue le tableau général de cette présentation qui avait pourtant vocation à montrer le retour en force de Nintendo après les années difficiles de la Wii U.
Et puis arriva LE moment tant attendu : le dernier trailer de The Legend of Zelda: Breath of the Wild. Clairement, j’ai été scotché par cette bande-annonce que je me prends encore à regarder. Tout était là pour capter le regard : la musique mystérieuse de prime abord devenant peu à peu menaçante puis épique et enfin douce, la présence du voice-acting dans différentes langues, le doux visage de Zelda et bien sûr ces images extraordinaires ! Je me souviens avoir été fébrile, tout tremblant après cette exceptionnelle bande-annonce et surtout ravi d’avoir appris que ce futur GOTY 2017 serait disponible le 3 mars. Ce sentiment d’impatience mêlée d’émerveillement que j’ai senti à ce moment précis, seuls les jeux vidéo sont capables de me le procurer et puisse-t-il y en avoir encore et encore !
Dans un registre similaire, j’ai également adoré les Game Awards 2017. Cette édition fut le théâtre de multiples annonces qui m’ont fait vibrer comme jamais ! Parmi elles, on retrouve bien sûr l’élection de BOTW comme jeu de l’année 2017 ainsi que la présentation du DLC “Ode aux Prodiges” que j’ai énormément appréciée. Bien sûr, comment ne pas mentionner l’annonce des deux premiers Bayonetta ainsi que le formidable teaser du troisième épisode ? Globalement, cette présentation m’avait énormément plu car elle fut une des premières à donner de l’ampleur aux Game Awards. Ce qui explique probablement la déception que j’ai ressentie lors des deux éditions suivantes où les annonces furent bien plus avares concernant notre Switch adorée… Gageons que celle de 2020 sera plus colorée !
Un souhait… La chose qui me tiendrait vraiment à cœur consisterait en une mise à jour du système d’exploitation de la console. Si je me fiche complètement de l’arrivée de Netflix ou d’un navigateur, j’attends de pied ferme la possibilité pouvoir personnaliser un peu plus le menu de la console comme ce que permet de faire le 3DS. Des thèmes variés ou la possibilité de mettre une capture d’écran en fond (comme sur PS4) ne seraient pas du luxe pour agrémenter un peu ce menu certes efficace mais un petit peu austère !
Bilan de Flo : Le concept et son jeu de lancement, l’espoir d’un studio plus présent
Le premier moment marquant qui me vient à l’esprit quand je pense à ma