Lorsque l’on achète un produit aussi onéreux qu’une console de jeux-vidéo, il est normal de nos jours d’espérer qu’il soit simple de la réparer. Même si nous ne doutons pas que la Nintendo Switch 2 a été pensée pour être la plus durable possible et sans pannes, l’on ne sait jamais ce qui peut arriver. Une carte mère HS, un composant déconnecté après une chute, une érosion de certaines parties … tous ces termes qui font peur nécessitent une intervention d’un professionnel. Mais encore faut-il que ce soit possible. Le site spécialisé en « réparation maison » iFixit a récemment démonté la Switch 2 et le résultat n’est vraiment pas à la hauteur.
De la colle et encore de la colle
Premièrement, le démontage de la console est rendu difficile par la présence d’autocollants de sécurité placés sur les vis à l’intérieur des Joy-Con 2 et du boîtier principal. Ces autocollant rendent toute tentative de réparation immédiatement détectable, ce qui peut décourager les réparations « à la maison ». Il s’agit certes d’une sécurité pour éviter de faire pire que mieux, mais ça n’en reste pas moins dommage.
Ensuite, la batterie (de 19,74 Wh soit dit en passant, soit plus que le modèle OLED) est fortement collée au châssis, ce qui complique énormément son remplacement. L’écran quant à lui est protégé par une pellicule plastique sujette aux rayures, et il n’existe pour l’instant aucune pièce de rechange officielle pour cette protection. Il s’agit là du fameux « protège écran à ne surtout pas retirer » mentionné par des médias peu scrupuleux ; ça n’est pas un protège écran, mais un système permettant d’éviter que des éclats ne viennent vous blaisser dans le cas où le verre de l’écran se casse. Il reste donc particulièrement recommandé d’ajouter un verre trempé sur l’écran de la Nintendo Switch 2.
Certains composants restent toutefois modulaires et remplaçables relativement facilement, comme le ventilateur, les haut-parleurs, le port jack, le lecteur microSD Express ou encore les boutons. Cependant, les éléments les plus sensibles comme le port USB-C, le lecteur de cartouches et les modules de stockage interne sont tous soudés à la carte mère. Cela signifie qu’en cas de défaillance, la seule solution sera un remplacement complet de cette dernière, ce qui alourdit fortement la facture.
La note de réparabilité accordée par iFixit est de 3/10, soit un score particulièrement mauvais.
Des Joy-Con 2 problématiques ? Pas si vite
Autant vous le dire tout de suite, iFixit n’a pas été tendre avec les Joy-Con 2. La raison principale n’est autre que les joysticks, qui sont selon eux semblables à ceux de la première Switch. Mais nous préférons vous avertir malgré tout qu’il serait particulièrement étonnant que Nintendo, qui a vu sa réputation être entâchée par un problème mondial de « drift » sur ses premiers Joy-Con, n’ai pas eu l’idée d’améliorer leur système. Nous verrons donc au fil des mois, mais chez Switch-Actu, nous gardons espoir quant à ces joysticks.
Un dock plus sophistiqué qu’on aurait pu le croire
La station d’accueil (appelé aussi dock, vous le saviez déjà sans doute) de son côté s’avère plus sophistiquée qu’elle n’en a l’air. Elle comprend un port USB-C monté sur ressorts pour améliorer la connexion avec la console, ainsi qu’un circuit de refroidissement actif avec un ventilateur.
