Resident Evil Requiem – On l’a testé à la Paris Games Week !

Resident Evil Requiem – On l’a testé à la Paris Games Week !

Cette année, Nintendo a mis les petits plats dans les grands pour son stand à la Paris Games Week : avec une dizaine de jeux à tester, dont plusieurs encore à paraître, il y avait de quoi faire pour les joueurs les plus impatients. Parmi les futurs hits à tester, Resident Evil Requiem est un des plus intéressants : un jeu éditeur-tiers (Capcom en l’occurence), ambitieux techniquement et dans un genre que l’on retrouve au final moins souvent sur les consoles Nintendo, les astres s’alignent pour attiser notre curiosité !

Dans cet article, nous vous proposons un résumé de nos impressions quant à la démo de Resident Evil Requiem. Pour le contexte, l’essai se faisait sur un petit stand à part et la session durait environ un quart d’heure correspond au tout début du jeu.

L’avis de Jili

La démo ne commence pas sous les meilleures hospices pour Grace Ashcroft, personnage principale de ce 9e épisode de la licence. Suspendue la tête à l’envers dans une chambre, avec une intraveineuse plantée dans le bras, sans vraiment savoir si on lui injecte quelque chose ou si on lui retire du sang. Paniquée, la jeune femme fini par trouver un moyen de se libérer, et le joueur peut enfin prendre la main. 

La démo est plutôt restreinte, dans ce qui ressemble à une aile d’hôpital. On va rapidement comprendre qu’il faut s’en échapper, mais la porte vers notre salut est fermée par une grille. Ainsi se développe ce que sait faire la saga : progresser à travers des objets que l’on trouve, résolvant des petites énigmes et essayer de ne pas avoir de crise cardiaque. Sur ce pan là, pas de grande surprises, à l’exception du briquet, qui va nous permettre d’éclairer les zones les plus sombres et proposer une ambiance particulièrement réussie avec simplement la lueur de la flamme qui éclaire seulement quelques mètres devant nous.

Terreur en FPS ou TPS ?

Et en une démo et 15 minutes, le jeu montre ce que sait faire le mieux la série : nous faire peur. Si cette aile d’hôpital semble déserte, on finira par se faire surprendre par un monstre, qui jouera le rôle de némésis. Resident Evil et les némésis, c’est une belle histoire d’amour. Entre M. X dans le remake de Resident Evil 2, M. Baker dans Resident Evil 7 et Lady Dimitrescu dans Resident Evil Village, Capcom a acquis une vraie gestion de ces monstruosités qui vont vous suivre et vous surprendre, et elle le prouve encore avec ce qu’on a pu en voir dans Requiem. En plus d’avoir un design particulièrement répugnant, la créature qui nous suit et poursuit va vraiment tenter de nous prendre à revers, et certains scripts sont très efficaces (en preuve, les cris de Lato !).

Et autant en vue FPS que TPS, Requiem a su briller. Difficile de savoir après nos essais quel mode sera le plus sympathique à faire, mais chaque point de vue semble apporter ses qualités. On peut notamment noter en vue TPS (derrière le dos du protagoniste) un vrai apport des animations de notre personnage. Lorsqu’elle est poursuivie, Grace va se prendre les pieds dans le tapis, va chanceler sous la peur et la pression, des choses qu’on ne voit pas avec la vue à la première personne. On pourra aussi avec la vue TPS garder un oeil sur ce qui se passe derrière nous tout en continuant à avancer.

En quelques mots, Requiem semble rester dans la continuité positive de ce que fait la série depuis 2017. En espérant cette fois un jeu qui ne faiblit pas dans sa deuxième moitié, souvent plus orienté action. 

L’avis de Lato

Si vous avez entendu des hurlements suraigus en provenance de la zone réservée à Resident Evil Requiem, ne cherchez plus loin : c’était moi. Et non, je ne me préparais pas pour une éventuelle carrière de soprano. Ce qui m’a le plus marqué dans cette démo, c’était incontestablement le travail réalisé sur le sound-design et ce, malgré un bruit ambiant relativement fort. Casque sur les oreilles, je me suis retrouvé à guetter le moindre son en jeu et j’ai été bien gâté : entre la créature atroce qui vient à notre rencontre, les grincements sinistres dans les couloirs de cet étrange hôpital et les cris de panique de Grace, tout a été fait pour plonger le joueur dans un enfer visuel et auditif (au bon sens du terme évidemment).

On retrouve aussi ce sentiment d’urgence terrifiant quand on doit activer des mécanismes ou utiliser des objets tout en sachant qu’un monstre rôde aux alentours et vous sautera dessus à la première imprudence de votre part. Dans cette démo, Resident Evil Requiem semble prendre ce qu’il y a de mieux dans un jeu d’horreur et s’en servir avec brio pour terroriser le joueur comme il se doit et rien ne pouvait me faire plus « plaisir » en cette période d’Halloween. Et bien sûr, j’ai été ravi de voir que la version Switch 2 tourne aussi bien que ce qu’on avait pu voir auparavant ! Hormis les cheveux de l’héroïne, moins fluides et détaillés que dans d’autres versions, Resident Evil Requiem sera manifestement une excellente expérience sur la console de Nintendo : à voir comment la suite du jeu se portera, dans la mesure où la démo se passait exclusivement dans des environnements exigus.

L’avis de Skadi

Sans véritable connaissance de la saga et même des jeux d’horreur en général, ma prise en main de cette version démo de Resident Evil Requiem s’est faite avec une certaine appréhension. Comme vous vous en doutez sûrement au vu des avis de mes compères, cette crainte s’est atrocement merveilleusement réalisée. Comme souligné par Jili, chaque point de vue a son intérêt. En première personne, sans aucune idée de ce qui nous passe dans le dos, le sentiment de terreur a vite fait de crever le plafond. On se retrouve ainsi bien plus vulnérable lors des phases de poursuite et de dissimulation. Impossible en effet de jeter un œil au-dessus ou sur les côtés de notre cachette pour mieux voir notre poursuivante sans nous redresser et donc dévoiler notre position.

Comme l’a souligné Lato, le travail sur le son est également des plus efficaces pour nous faire de grosses frayeurs. Impossible de ne pas se glacer d’effroi quand Grace fait tomber un bocal en déplaçant un chariot métallique. La crainte est immédiate alors qu’on entend la créature réagir au vacarme que l’on vient de provoquer. Enfin, cette démo fait également un usage très ingénieux de la verticalité : la première rencontre avec la créature se solde en effet par une fuite à travers un trou au plafond. L’on aura alors sans arrêt la manie de relever la caméra en passant le pas d’une porte, pour mieux se faire surprendre par notre poursuivante qui prend un malin plaisir à faire varier ses entrées en scène. Resident Evil Requiem paraît à première vue brillamment remplir son contrat avec une tension efficace et des phases de poursuite très bien rythmées.

L’avis de Léo

Je n’ai jamais joué à un jeu de la série Resident Evil, si ce n’est la démo de Resident Evil Revelations sur Wii U il y a une dizaine d’années. L’envie de tester Resident Evil: Requiem vient donc essentiellement de ma curiosité sur la qualité du portage sur Switch 2. J’ai d’abord rongé mon frein, puisque la file d’attente a été interminable : quasiment 1h30 de queue pour accéder à la démo ! Cette dernière avait donc intérêt à être à la hauteur de ma patience qui a été mise à rude épreuve.

Je ne m’y attendais vraiment pas, mais ce Resident Evil: Requiem a été la plus grande réussite de mes expériences de jeu à la PGW. Parlons d’abord du cadre de jeu : contrairement aux autres bornes jouables du stand Nintendo, la démo est ici proposée en version portable, dans une sorte de cabine avec très peu de lumière. L’immersion en est donc accentuée, et ce malgré le brouhaha environnant grâce à un sound-design particulièrement réussi. Très vite, je me suis imprégné de l’ambiance du jeu, comme si plus rien ne se passait autour de moi.

Terreur de premier choix

Dans ce Requiem, il est possible de choisir la vue en première ou troisième personne. J’ai préféré la vue FPS pour avoir une plus grande immersion, même si celle en TPS est plutôt réussie. L’objectif alors est de trouver une issue dans cet « hôpital » particulier, en cherchant d’abord de la lumière puis un fusible pour faire s’ouvrir une grille. Ces recherches sont perturbées par l’arrivée d’un monstre particulièrement repoussant qui poursuit le personnage dès qu’il le trouve, suscitant une terreur absolue accentuée par les gémissements de Grace et les grognements rauques de la créature.

J’ai été subjugué par cette démo de Resident Evil: Requiem qui propose des mécaniques intéressantes, notamment avec l’appréhension de voir surgir la créature à n’importe quel moment de n’importe quel endroit. Quant au portage en lui-même, il m’a bluffé : je n’ai pas vu d’énorme différence avec les versions des autres supports, et la fluidité est optimale. Il faudra voir ce qu’il en sera dans le jeu complet dans des zones plus ouvertes, mais Requiem s’annonce comme une excellente expérience et un éventuel incontournable sur Switch 2 !

Lato Switch Actu
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Gamer de 27 ans avec un penchant pour les jeux racontant de belles histoires. Je suis rédacteur sur le site depuis 2017. Zelda reste ma licence de cœur mais j'aime découvrir des jeux de toutes sortes !


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