Si la Nintendo Switch 2 est une très bonne console sur le papier, tout n’est pas tout rose pour l’heure. Elle bat certes tous les records de ventes et c’est un élément excessivement important à prendre en compte ; mais malgré ça, les voix s’élévent de plus en plus contre certains aspects de la machine. En première ligne se trouvent les cartes clé de jeu, les fameuses game key card.
Si les éditeurs tiers semblent autant attachés à ce format de cartouches vides qui ne servent qu’à lancer le téléchargement d’un jeu et qui sont ensuite nécessaires pour le lancer, il y a forcément une raison. Et la première, c’est bien évidemment l’argent et la rentabilité. C’est un fait : une vraie cartouche Nintendo Switch 2, celle avec 64 Gb de stockage, ça coûte cher. Et plus la production coûte cher, moins les revenus finaux seront élevés. Sauf si … sauf si le prix de vente du jeu est augmenté.
Nous avons donc actuellement deux choix principaux, à de rares exceptions près : soit nous avons droit à une cartouche complète qui coûte 10€ de plus qu’ailleurs, soit à une carte clé de jeu au même prix que sur les autres plateformes. Mortal Kombat: Legacy Kollection suit le premier exemple, tandis que Wild Hearts S a suivi le deuxième.
The maker of Switch 2 Carts, Macronix, has reported in their quarterly earnings that they will start using MLC NAND and 3D NAND to meet "varying capacity" requirements.
This update could hint that Switch 2 will get more cart storage sizes beyond the current 64GB in the future. pic.twitter.com/Kk8fQCSQSu
— SuperMetalDave64 (@SMetaldave64) August 4, 2025
Bientôt de nouvelles cartouches chez Macronix ?
Mais alors, quelle est la bonne solution ? Il n’est que peu envisageable que toutes les personnes ayant acheté une Switch 2 acceptent de toujours dépenser 10€ de plus qu’ailleurs. Il n’est pas non plus à l’ordre du jour que les éditeurs rognent sur leurs marges surtout lorsqu’un jeu n’a besoin que de 10Go (par exemple) sur les 64 proposés par la cartouche, ni que les joueuses et joueurs acceptent sans rechigner les cartes clés de jeu ou, pire encore, les « code in a box » (pas de cartouche du tout, juste un code de téléchargement).
La vraie solution pourrait bientôt arriver : si l’on en croit les déclarations de l’entreprise qui fabrique ces cartouches, Macronix, dans ses résultats trimestriels, il serait prévu d’utiliser bientôt de nouveaux types de mémoires flash (NAND MDC et NAND 3D) pour répondre aux exigences de « capacité variable ». Si ça n’est pas clair comme de l’eau de roche, cette annonce fait écho à l’idée de proposer plusieurs cartouches Switch 2 différentes aux éditeurs, afin d’alléger les coûts pour les jeux qui n’ont pas besoin de 64 Gb d’espace de stockage. Et si tout le monde joue le jeu, Nintendo principalement, la problématique principale de la console pourrait bien être de l’histoire ancienne dans quelques mois. Espérons que les éditeurs pensent aux joueuses et joueurs autant qu’à leur rentabilité.